« Respirer devient plus que respirer »
« (…) Une fois que vous commencez à méditer, respirer devient plus que respirer. Quand nous commençons à faire attention à notre respiration de façon régulière, la relation entre elle et nous change énormément.(…) Nous y connecter nous aide à nous centrer. Le souffle nous rappelle de nous connecter à notre corps et de vivre le reste de notre expérience en étant pleinement conscients, maintenant.
Etre présents à notre respiration nous aide à apaiser le corps et l’esprit. Nous sommes alors capables d’être conscients de nos pensées et de nos sentiments avec davantage de calme et de discernement. (…) Avec cette conscience, naît aussi la sensation d’avoir plus d’espace, d’avoir plus de choix et la liberté de de répondre adéquatement au stress, plutôt que de perdre notre stabilité,de nous sentir submergés et déséquilibrés par nos réactions réflexes.(…)
Vous découvrirez en plus qu’il est possible de diriger votre souffle de manière très précise vers différentes parties du corps, si bien qu’il peut pénétrer dans les parties blessées ou en souffrance et les apaiser, tout en calmant et stabilisant le mental.
Nous pouvons également utiliser le souffle pour approfondir notre capacité à nous établir dans des états profonds de calme et de conscience concentrée. Le fait de donner à l’esprit une chose à suivre de près, à savoir le souffle, pour remplacer la série de choses dont il se préoccupe habituellement, accroît notre pouvoir de concentration. Rester centré sur le souffle pendant la méditation, conduit en fin de compte à de profondes expériences de calme et de conscience. C’est comme si le souffle contenait, lové en lui-même, un pouvoir que nous pouvons contacter en le suivant, simplement, comme s’il était un chemin.
(…) Car, dans cette bonne vieille respiration, se trouve, complètement ignorée, la source d’un pouvoir qui peut transformer notre vie. (…) »
Dr Jon Kabat-Zinn. Au cœur de la tourmente, la pleine conscience p.136
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